Friday, November 19, 2010

Les différences entre l'arbitration et la médiation

Le gouvernement Marocain a fait des progrés dans le cadre de la médiation quand il a mise en œuvre une loi sur l'arbitrage et la médiation conventionnelle (loi 05.08), le 24 juillet 2007. Par contre, la loi a manqué de faire la différence entre l'arbitrage et la médiation. 


Il reste encore un manque de connaissance de la médiation et ses effets sur la résolution des conflits. La médiation diminue le numéro des conflits et des litiges dans une manière renforcer du développement indirectement. Ainsi que la médiation côte moins cher que le processus du litige.





L’Arbitrage
la Médiation
  Les juges jouent plus d’un rôle dans le cadre de l’arbitrage que la médiation 
Les participants trouvent solution selon les façons de dialogue
La parti tertiaire d’arbitrage a une obligation irrévocable de faire des décisions
Volontaire, aucune décision n’est imposée, le médiateur leur aide trouver une solution mutuellement satisfaisante
L‘arbitrage empêche sur l’équilibre de pouvoir entres les participants
Une force de levier pour les parties moins puissantes et permet de formuler leurs propres débats

 Les partis ont moins de la flexibilité
Flexible, consensuelle et informelle
Une solution pour le présent
Une solution ainsi qu’une méthode de la prévention et de garder les relations pour l’avenir
Environnement housard ou le juge décide le résultat
Environnement sécurisé et protégé pour les participants



Exemples de litiges: transactions commerciales (violation de contrat), relations socioprofessionnelles (La vie professionnelle salariée), aspects financiers liés aux conflits de famille (divorce), conflits de voisinage (les limites de propriété), conflits entre propriétaires et locataires, conflits entre consommateurs et entreprises (on respect par le vendeur de ses obligations à garantie[1])...etc. La médiation n’intervient pas dans les disputes liés au droit de la personnalité et les affaires d’ordre public.[2]



[2] Kamal Hachoumy, « Guide pratique des projets Dans le concept de « Common Ground » SFCG-Maroc. » Sept. 2010, pg. 14-15.








Formation de la Médiation à Fès


Formation à Fès

Deux groupes des jeunes médiateurs et des médiatrices ont assistés à une formation de la médiation, organisée par Search for Common Ground-Maroc (SFCG-M) le 8 – 11 novembre à Fès. Les participants ont tous déjà participés dans les formations de SFCG-M sur la médiation pendant le printemps, cependant, SFCG-M a eu des fonds supplémentaires à la fin du programme, et l’organisation a décidé de faire une deuxième formation. L’objectif de la formation était de renforcer les compétences de la médiation et journalisme des jeunes dans les deux villes. Pendant la semaine, les jeunes ont travaillés en équipes sur plusieurs projets: ils ont fait un reportage, fait une compétition du gestion de conflits, écouté la lecture d’un journaliste, Said Maouaj, de Radio Fès, ainsi qu’ils ont appris des techniques d’un logiciel d’audio.

En parallèle avec les objectifs de mon stage à SFCG-M, j’ai assisté à la formation pour mener de la recherche avec des participants. Le but de la recherche est d’écrire un cas d’étude qui analyse les liens entre les méthodes de la médiation et la participation locales des jeunes au Maroc. Pour rassembler des informations, j’ai d’abord créé un questionnaire. Deuxièmement, j’ai créé des questions pour les entretiens individuels. Les entretiens individuels ont inclus 14 participants entre les âges de 20 et 30 ans. Les participants font parti de sept femmes et sept garçons, ainsi que neuf viennent du Fès et cinq viennent du Meknès. Les questions sont au sujet de la participation locale, les compétences des jeunes dans la médiation, et les opinions des participants sur le rôle du média et la médiation pour gérer des conflits. L’objectif du questionnaire et les entretiens est de mieux comprendre l’effet des approches de la médiation et le média jouent pour réduire les conflits au Maroc, ainsi que les relations entre les jeunes et la gouvernance locale. En plus, les questions essaient de découvrir si les formations de la médiation avec SFCG-M a eu un impact sur la participation locales des jeunes. 

Resultats
Les préliminaires résultats du questionnaire montrent que la plupart des participants ont dit qu'après les formations, plus souvent, ils :
  • se sentent plus capable de participer dans les affaires locales (19/25 ou 76% des participants)
  • se sentent plus capable de gérer des conflits dans mon communauté (17/24 ou 68% des participants)
  • parlent avec des représentants locaux (17/25 ou 68% des participants)
  • aident des amis/collègues/voisins… gérer un conflit (17/25 ou 68% des participants)


  • 5/25 des participants, ou 20%, ont répondu qu’après les formations de la médiation, ils trouvent des obstacles pour participer dans les affaires locales plus souvent (réponse 5)
  • 9/25 des participants, ou 36%, ont répondu qu’après les formations de la médiation, ils trouvent des obstacles pour participer dans les affaires locales moins souvent (réponse 1)
  • 16/25 des participants, ou 64%, ont répondu qu’ils participent dans les affaires locales plus souvent (réponse 5) après les formations de la médiation


Conclusions
Parmi des autres, l’impression générale des entretiens c’est qu’il y a un manque de la confiance des jeunes dans la politique, ainsi qu’ils n’ont pas d’envie de participer dans les affaires. Beaucoup des jeunes ont dit que la médiation a leurs aidé sur le plan personnel. Beaucoup des filles ont noté qu’elles ont profité d’augmenter leurs estime de soi au cause des formations. Le grand problème pour créer une culture de la médiation au Maroc est que le gouvernement ne reconnu pas la médiation comme une profession. C’est presque impossible pour les jeunes de trouver un travail dans le cadre de la médiation, donc la médiation reste un activité auxiliaire pour les jeunes, jusque quand ils trouvent un emploi salarié.

Thursday, November 18, 2010

Qu'est-ce que c'est la résolution de conflits?


Avant d'expliquer les pensées et les problèmes autours des conflits au Maroc, c'est important de savoir la signifiance des mots fondamentaux :

  • Résolution de Conflits (CR) –C’est de découvrir les intérêts et les besoins dans un conflit, d’être capable de comprendre l’autre d’une toute autre façon
  • Les Modes Alternatifs de Résolution des Conflits (MARC) -
    • la médiation officielle - les médiateurs entrainés dans la médiation pour faciliter la communication interpersonnelle, de la résolution, et de la prévention des conflits
    • la médiation informelle - les voisins, la famille, ou les amis deviennent les médiateurs pour un conflit domestique, sans avoir participé dans une formation de la médiation
  • La conciliation - Une personne tierce neutre aide les contestataires à négocier entre eux. Le conciliateur rencontre ou parle séparément avec chaque partie, et exprime leurs positions respectives jusqu’à ce qu’elles soient préparées à se parler ou que le problème soit résolu (ce processus s’appelle aussi diplomatie à portes-fermées). Parfois la fonction est d’amener les parties « à table ». Mais les parties n’ont pas besoin de se rencontrer pour qu’il y ait résolution.
  • La médiationLa médiation est un processus volontaire, amiable et confidentiel de résolution des différences. Elle implique l’intervention d’une tierce personne neutre et impartiale : le médiateur. Son objectif est d’aider les parties à parvenir à une solution négociée, acceptable par l’ensemble des parties et en créant un environnement encourageant et neutre pour une discussion cherchant à construire la confiance et la coopération. C’est un processus dans lequel le but est un résultat mutuellement satisfaisant. Ce processus donne aux parties plus de contrôle sur le résultat final. Par contre, l’arbitrage et le litige sont des processus dans lesquels un chercheur de fait décide du « bon » résultat.